|  Etudes de switch chez les patients avec charge virale indétectable  
          Switch pour monothérapie de DRV/r Etude MONET : switch d’IP ou d’INNTI pour la monothérapie de DRV/r qd
 Article original  : AIDS. 2010 Jan 16;24(2):223-30 – JR Arribas ; 
Rieger A, et al. AIDS 2010; Abs. THLBB209 ; HIV Med. 2012 Aug;13(7):398-405 – JR Arribas
 Dernière mise à jour : 
    28/03/2014
 Pr François RaffiCentre Hospitalier Universitaire
 Nantes, France
 
    
              A partir des résultats de S48
                
                  Chez les patients avec charge virale indétectable sous trithérapie standard (2 INTI + 1 INNTI ou 1 IP), la monothérapie de DRV/r en 1 prise par jour s’est montrée non inférieure pour le maintien d’une charge indétectable à S48 que la trithérapie de 2 INTI + DRV/r qd Le switch vers une monothérapie de DRV/r peut être proposée chez les patients avec CV < 50 c/ml depuis plus de 6 mois sous trithérapie standard et sans antécédent d’échec virologique,mais chez lesquels on souhaite éviter la toxicité liée aux autres ARV   
            Schéma    : 
 
            Objectif   : 
              Non infériorité de la proportion de patients avec CV < 50 c/ml à S48 (analyse per-protocole, switch = échec, algorithme TLOVR) ; limite inférieure de l’IC 95 % de la différence = - 12 %, puissance de 80 % 
            Caractéristiques à l’inclusion et devenir des patients     : 
 
                            A l’inclusion, 13 patients avaient une CV > 50 c/ml (9 sous monothérapie et 4 sous trithérapie) malgré une CV < 50 c/ml à la pré-inclusion  
            Resultats à S48 : 
 
               Non infériorité de la monothérapie de DRV/r qd   
            Evolution des patients avec augmentation confirmée de la CV       : 
 
            Devenir des patients ayant stoppé le traitement de l’étude        : 
 
            Autres résultats : 
              Dans l’analyse multivariée, la co-infection par le VHC était significativement prédictive d’une augmentation confirmée de la CV (p < 0,01) Données de résistance : un génotype était disponible pour 35/61 patients avec CV > 50 c/ml (22 sous monothérapie et 13 sous trithérapie) 
                
                  Emergence de mutation de résistance aux IP chez 1 patient de chaque groupe, sans résistance phénotypique au DRV ; la CV est redevenue < 50 c/ml chez ces 2 patients, sans aucune modification du traitement Les événements indésirables (EI) de grade 2 à 4 les plus fréquents étaient gastro-intestinaux Un EIG est survenu chez 9 patients dans chaque groupe Un arrêt pour événement indésirable est survenu avant S48 chez 8 patients du groupe monothérapie et 3 du groupe trithérapie Des EI neurologiques de grade 1 à 4 sont survenus chez 16 % des patients dans chaque groupe, et des EI psychiatriques de grade 1 chez 9 % des patients dans chaque groupe Il y a eu plus de perturbations hématologiques sous trithérapie, ces anomalies étant reliées à la zidovudine  
            Résultats à S96      : 
              La monothérapie n’est pas non inférieure dans l’analyse avec les  	switch = échec à S96
                
                  Δ – 5,8 % (IC 95 % : - 16,0 % à + 4,4 %) Si la réobtention d’une CV indétectable avec une intensification du traitement est considérée comme succès, alors la monothérapie est non inférieure à S96 
                
                  Δ + 1,4 % (IC 95 % : - 5,5 % à + 8,3 %)  
 
            ARN VIH-1 < 50 c/ml à S144 (ITT-TLOVR)       : 
 * Modification du traitement ARV Non inferiorité de la monothérapie de DRV/r seulement dans l’analyse  « switch-inclus »
 
              2 CV consécutives > 50 c/ml : 
                
                  Monothérapie DRV/r, n = 21 DRV/r + 2 INTI, n = 13 18/21 et 10/13 avaient une CV < 50 c/ml à S144 Le niveau de la CV à l’inclusion et la présence d’une co-infection VHC étaient significativement associés avec une virémie transitoire au cours des 144 semaines de suivi  (p < 0,05) Emergence de mutations de résistance aux IP (IAS-USA) : 1 dans chaque bras, les 2 avant S24     Retour au sommaire
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